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Grand plan sur l’IVG médicamenteuse et l’expulsion de l’œuf

IVG médicamenteuse et expulsion de l'œuf : les avis

Pour une raison ou pour une autre, il est fréquent de constater que certaines femmes décident d’interrompre volontairement leur grossesse. Dans cette optique, une multitude d’options s’offrent à elles pour réussir l’avortement et donc expulser l’embryon de leur organisme. Parmi ces dernières figure en tête d’affiche l’IVG médicamenteuse. Que penser de cette pratique ? Et pourquoi y a-t-il de saignements ? Découvrez dans cet article plus d’informations sur ce sujet.

IVG médicamenteuse et expulsion de l’œuf : prérequis

Conceptualisation des faits

L’IVG se définit comme étant l’interruption volontaire d’une grossesse par son hôte (les femmes). Cette dernière peut, selon son efficacité, être associée ou non à une expulsion de la cellule œuf. L’IVG peut se faire grâce à des médicaments spécifiques. Lesquelles ont pour finalité de provoquer un avortement à l’image typique d’une fausse couche (avortement spontané) chez les femmes traitées. On peut y associer une expulsion partielle ou totale de la cellule œuf de son hôte. Les deux médicaments les plus usuels sont :

  • La mifépristone (ou RU 486, un antagoniste des récepteurs de la progestérone) ; 
  • Le misoprostol (un agoniste de la prostaglandine).

Il est bien de savoir que l’IVG par prise de médicaments est la méthode d’avortement légale la plus employée dans le monde (dans 95% des cas). Son efficacité est à la hauteur de sa renommée mondiale.

Mode d’action physiologique des médicaments dans l’IVG

Pour induire un avortement chimique médicamenteux, chez une femme enceinte depuis moins de 70 jours, il est usuellement recommandé de faire recours à la mifépristone (pilule contragestive). Cette molécule doit être ingérée per-os (par voie orale) par la femme enceinte. Une fois dans l’organisme, la mifépristone va se fixer sur les récepteurs spécifiques aux progestérones de la femme en gestation. Cette association vicieuse s’explique par une similitude de formes des molécules de progestatif et de la RU 486. Cela a pour conséquence, une inhibition des effets de la progestérone.

Sachant que la progestérone a pour rôle de favoriser la nidation et la gestation par inhibition des contractions utérines, son inhibition au cours de la grossesse ne sera que problématique. Induisant par ricochet un avortement spontané (fausse couche). Une solution idoine pour un avortement rapide et sans traumatismes physiques.

La mifépristone peut être associée ou non à du misoprostol, un agoniste des PGE1 (prostaglandines). Il stimule et amplifie les contractions utérines par introduction dans la bouche, l’anus ou le vagin. Ayant pour finalité l’expulsion de l’embryon des voies génitales féminines. Ainsi, en combinant l’action de la misoprostol aux effets de la mifépristone, il y a beaucoup plus de chance que l’expulsion de l’œuf succède une IVG médicalement induit. Avec d’importants saignements vaginaux selon le cas.

Symptômes d’une IVG médicamenteuse et d’une expulsion de l’œuf réussite

Symptômes d’une IVG médicamenteuse

Le maître symptôme dans la reconnaissance d’une interruption médicamenteuse et volontaire de grossesse est ni plus ni moins : la douleur au ventre ou au périnée. Ce symptôme far (douleur) est souvent suivi d’autres signes indicateurs. Notamment :

  • Des pertes vaginales ;
  • Des nausées ;
  • Des crampes au niveau du ventre ;
  • Des saignements abondant du vagin ; 
  • Des caillots sanguins ou débris fœtaux (attestant une expulsion de ce dernier).

Il est bon de savoir que la douleur induite par l’IVG a une intensité qui varie d’une femme à une autre. Il en est de même pour les saignements. Ces saignements dits vaginaux peuvent s’avérer être de faible abondance ou affluer à flot pendant l’interruption volontaire d’une grossesse.

Protocole d’application d’une IVG médicalement assistée

D’emblée, la patiente a le devoir de respecter un délai de réflexion stricte d’une semaine pleine. Surtout s’il s’agit d’une mineure. Hormis cela, pour bénéficier d’une IVG par prise de médicaments, vous devez loger près d’un hôpital de référence et ne souffrir en aucun cas d’une maladie contre-indiquée. En l’occurrence, l’insuffisance rénale, l’insuffisance hépatique et l’insuffisance cardiaque. Ou pire encore, vous ne serez pas en mesure de faire une IVG médicalement assistée si vous développez, hélas, une allergie au RU486 et à la misoprostol.

Une fois les conditions préliminaires remplies, vous devrez consulter dans votre clinique (hôpital). Au rendez-vous, votre médecin traitant se chargera de vous faire prendre 3 comprimés de RU-486. Ensuite, 2 jours (48 heures) plus tard, chez vous, 2 comprimés de misoprostol. Puis quelque temps plus tard des épisodes algiques d’intensité variable d’une femme à l’autre. Et l’embryon est généralement expulsé dans 60% des cas avec cette méthode atraumatique. Il s’ensuit un prélèvement sanguin ou une échographie, 2 à semaines post intervention, pour s’assurer de l’expulsion effective de l’embryon.

Il est important de rappeler que les douleurs ressenties au cours de ce processus d’interruption volontaire de grossesse sont assimilables aux douleurs que vous subissez pendant vos menstruations. L’installation de bouillote chaude et la prise régulière d’antalgique permet de diminuer considérablement la douleur déclenchée par votre IVG par prise de médicaments. Par ailleurs, le couple doit bénéficier des conseils d’un assistant social agréé durant la période de réflexion à eux imposée.

Avis sur l’IVG médicamenteuse & expulsion de l’embryon

Les internautes n’ont pas manqué de répondre à l’appel des nombreux sondages réalisés sur ce sujet. De la collecte d’informations, il ressort de nombreux témoignages positifs de femmes ayant subi une IVG médicamenteuse. Les avis convergent tous en faveur de l’adoption et de la promotion des interruptions volontaires de grossesse par prise de médicaments dans les 4 coins du globe. Et ceci, dans le but d’éviter la mort de milliers de femmes en couche par ignorance au cours des avortements clandestins traumatiques.

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